évaluation d’une immobilisation à la date d’inventaire
Par évaluation à la date d’inventaire, il faut entendre la valeur que va prendre une immobilisation en fin d’année. Ainsi, comme nous l’avons dans l’article sur l’évaluation à l’entrée, la valeur d’entrée des éléments d’actif reste intangible. Cependant, cette dernière est corrigé en fin d’exercice. Cette correction est notamment nécessaire quand le bien dispose d’une durée d’utilisation limitée.
Evaluation à la date d’inventaire des immobilisations amortissables
L’amortissement consiste à étaler le montant amortissable d’une immobilisation sur sa durée prévisionnelle d’utilisation. Cet étalement se fait par l’entreprise selon un plan d’amortissement.
Une immobilisation amortissable est une immobilisation dont la valeur s’amoindrit avec le temps. En effet, les services de l’immobilisation diminue en raison de facteur qui peuvent être :
- D’abord, des phénomènes d’usure ou de désuétude ;
- Ensuite, des inadaptations aux conditions changeantes de la technique ou de l’économie (obsolescence) ;
- En général, de toute autre cause.
A la date d’inventaire, de ce fait, l’entreprise doit corriger cette valeur pour la rapprocher de la réalité.
L’amortissement consiste en une répartition du montant » amortissable » sur la durée d’utilisation de l’immobilisation. Cette durée d’utilisation prévisionnelle peut être :
- Premièrement, la » durée de vie » probable de l’immobilisation quand l’entreprise peut l’apprécier ;
- Deuxièmement, lorsqu’il est difficile de l’apprécier une » durée d’utilisation » propre à l’entreprise.
L’évaluation à la date d’inventaire correspond dans ce cas, à la valeur nette d’amortissement.
évaluation à la date d’inventaire : Plan d’amortissement
La répartition systématique du montant amortissable sur la durée d’utilisation constitue le » plan d’amortissement » de l’immobilisation.
En effet, ce plan prend la forme d’un tableau préétabli faisant apparaître le montant des amortissements par année.
Le CGNC prévoit que l’entreprise doit choisir le mode de répartition de l’amortissement sur la base de considérations économiques. L’entreprise peut choisir, en effet, de réaliser des amortissements :
- Premièrement, constants (méthode de l’amortissement linéaire),
- Deuxièmement, dégressifs
- ou plus exceptionnellement progressifs.
Début et fin du calcul de l’amortissement
L’entreprise doit opérer le calcul de l’amortissement dans les conditions suivantes :
Quand commencer l’amortissement ?
L’entreprise calcule l’amortissement à compter de :
- Premièrement, la date de réception de l’immobilisation ;
- Deuxièmement, lorsque cette dernière est différente, la date de mise en service.
Quand arrêter l’amortissement ?
L’entreprise continue à calculer l’amortissement jusqu’à :
- Soit, la date de sortie du patrimoine de l’immobilisation dans la limite de la valeur d’entrée ;
- Le cas échéant, jusqu’à l’amortissement total de l’immobilisation
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