Principe de prudence
Le principe de prudence est l’un principes généraux comptables fondamentaux. Selon le CGNC, ce principe est d’application obligatoire.
Qu’est ce que le principe de prudence ?
En vertu du principe de prudence, les incertitudes présentes susceptibles d’entraîner :
- Premièrement, un accroissement des charges
- Deuxièmement, une diminution des produits de l’exercice
doivent être prises en considération dans le calcul du résultat de cet exercice.
Le principe de prudence évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces minorations de produits, qui doivent grever le résultat de l’exercice présent.
En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s’ils sont certains et définitivement acquis à l’entreprise ; en revanche, les charges sont à prendre en compte dès lors qu’elles sont probables.
Application du principe de prudence
Ce principe s’applique au niveau de l’arrêté de chaque poste du bilan et du compte de résultat :
- Premièrement, ce principe oblige à procéder, même en l’absence ou l’insuffisance de bénéfice, à la constatation des amortissements et provisions.
- Deuxièmement, ce principe interdit la comptabilisation des plus-values latentes. On on entend les plus-values qui n’ont qu’un caractère potentiel, l’expression définitive ne pouvant intervenir qu’à l’occasion de la cession dudit bien.
- Enfin, ce principe amène à rechercher systématiquement tous les éléments du passif susceptibles de grever le patrimoine. En effet, l’entreprise doit les comptabiliser dès lors qu’ils trouvent leur origine dans les faits ou événements antérieurs à la date de clôture des comptes.