Coût de revient par absorption

Le calcul du coût de revient par absorption, parfois appelé « calcul du coût complet », est une méthode de comptabilité de gestion. En effet, cette méthode permet de saisir tous les coûts associés à la fabrication d’un produit particulier.

Par ailleurs, cette méthode permet de comptabiliser les coûts directs et indirects. Le coût de revient par absorption comprend, de ce fait, les coût tels que les matériaux directs, la main-d’œuvre directe, le loyer et l’assurance.

Le coût de revient par absorption est exigé par les principes comptables généralement acceptés PCGR en France dans le calcul de :

Quelques points clés sur le coût de revient par absorption

  • Le calcul du coût de revient par absorption diffère du calcul du coût de revient variable. En effet, il affecte les frais généraux fixes à chaque unité d’un produit fabriqué au cours de la période.
  • Le coût de revient par absorption affecte les frais généraux fixes à un produit, qu’il ait été vendu ou non au cours de la période.
  • Cette méthode utilise des clés de répartition pour affecter les frais fixes.
  • Ce type de méthode de calcul des coûts signifie que davantage de frais sont inclus dans le stock final.
  • Le PCGR interdit l’inclusion de certains frais dans le coût, tel que le gaspillage et les frais de stockage.

Comprendre le calcul du coût de revient par absorption

Le calcul du coût de revient par absorption inclut dans sa base de coûts tous les coûts directs de production d’un bien. En effet, il inclut également les frais généraux fixes dans le coût du produit.

Parmi les coûts associés à la fabrication d’un produit figurent :

  • Premièrement, les salaires des employés qui travaillent sur le produit ;
  • Deuxièmement, les matières premières utilisées dans la production ;
  • Enfin, tous les frais généraux (tels que les coûts d’administration, entretien des machines, amortissements des équipements…).

Contrairement à la méthode des coûts variables, chaque dépense est affectée aux produits fabriqués, qu’ils soient ou non vendus à la fin de la période.

Coût complet et coût variable – Quelle différence ?

Les différences entre le coût d’absorption et le coût variable résident dans le traitement des frais fixes généraux.

En effet, dans la méthode du coût de revient par absorption, on répartit les frais généraux fixes entre toutes les unités produites pendant la période. Pour cela, on utilise une clé de répartition (qui parfois est l’unité produite).

A contrario, dans la méthode des coûts variables, on regroupe tous les frais généraux fixes et on présente les dépenses comme un poste distinct. Ainsi, nous analysons le résultat en deux étapes :

  • Premièrement, on détermine une marge sur les coûts directs variables ;
  • Ensuite, on détermine si cette marge est suffisante pour absorber les coûts généraux fixes.

Ainsi, la méthode du coût variable ne détermine pas le coût unitaire des frais généraux fixes. De ce fait, elle donne lieu à un poste de dépense forfaitaire pour les frais généraux fixes. C’est ainsi qu’elle arrive au résultat net dans le compte de résultat.

La méthode du coût d’absorption donne lieu à deux catégories de frais généraux fixes :

  • Premièrement, coûts fixes attribuables au coût des marchandises vendues ;
  • Deuxièmement, qui sont attribuables aux stocks.

Avantages et inconvénients du calcul du coût de revient par absorption

Comme on le sait, les actifs, tels que les stocks, demeurent au bilan de l’entité à la fin de la période.

Or, la méthode par absorption affecte une partie des coûts fixes aux produits restant en stocks. De ce fait, ces coût sont débités via le compte variation de stocks dans le compte de résultat.

Cette partie figure, donc, encore dans les stocks de clôture. De ce fait, ils ne seront pas pris en compte dans les charges de la période en cours.

De ce fait, le coût d’absorption reflète davantage de coûts fixes attribuables au stock final. Le coût d’absorption assure une comptabilisation plus précise des stocks de clôture. Le calcul du bénéfice net est donc plus élevé que celui du coût variable.

Cependant, cette méthode a un inconvénient en gestion. En effet, le seul fait de fabriquer des produits invendus conduira à l’augmentation du bénéfice net. Le fait que les coûts fixes sont portés au stock fait que plus on produit des produits invendus plus la part des frais fixes dans la variation de stock est importante.

Par conséquent, lorsque la production augmente, le bénéfice net augmente naturellement, car la part des coûts fixes dans le coût des marchandises vendues diminue.

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